L’Institut International de Gestion des Conflits, IIGC condamne l’attaque perpétrée, le 4 août dernier, par l’hydre terroriste Boko Haram contre le peuple tchadien et plus particulièrement l’armée tchadienne.
26 éléments de l’armée tchadienne sont ainsi tombés sur le champ d’honneur, et plusieurs autres sont gravement blessés.
L’IIGC présente ses condoléances au peuple tchadien, aux autorités de la Transition et plus particulièrement l’armée tchadienne et aux familles éprouvées ; et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
C’est l’occasion de rappeler qu’au moment où le Tchad transverse une période de transition, à la suite du décès brutal du Maréchal du Tchad, feu Idriss Deby Itno, c’est de l’apport positif et constructif de tous les acteurs dont le pays a besoin.
Kag SANOUSSI, Président de l’Institut International de Gestion des Conflits et Coordonnateur de l’Initiative Panafricaine pour le Dialogue, la Paix et le Développement au Tchad précise que « le terrorisme n’a ni religion, ni parti politique, ni de pays. Aussi, au-delà des divergences et des oppositions au demeurant légitimes et utiles pour une vie démocratique effective, la transcendance doit pour autant traverser tous les rangs pour une entente des braves sur l’essentiel afin de maintenir vaille que vaille l’unité du Tchad, la seule qui peut protéger le pays des déstabilisations, d’où qu’elles viennent ».
Aussi, face à ce feu qui consume et qui menace, l’IIGC appelle :
Qui peut ramener tout un océan.
Qui peut ramener une citerne d’eau.
Qui peut ramener un saut d’eau.
Qui peut ramener une tasse d’eau.
Qui peut ramener une cuillère d’eau.
De le faire, car sur le chemin qui mène à la réconciliation et à la paix, toute action sincère, petite ou grande peut être un gain utile pour la paix.
Le Tchad est confronté à ce challenge et partout, il faut collectivement faire barrage aux déstabilisations terroristes pour réussir la réconciliation, préserver et consolider paix.